TSF développe ses activités de téléphonie pour les réfugiés vénézuéliens au Brésil

Date de publication : 17/12/2018
Le nombre de personnes ayant quitté le Venezuela depuis 2015 à cause de la situation sociale, économique et politique du pays est estimé à 2,3 millions. Le Brésil a été particulièrement affecté par cette crise migratoire avec 500 personnes qui entrent sur le territoire chaque jour. Pour faire face à cette situation, et en s’appuyant sur les résultats positifs du projet commencé en avril 2018 en partenariat avec l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Télécoms Sans Frontières (TSF) étend ses opérations de téléphonie humanitaire à un nouveau centre permanent à Manaus, capitale de l’état de Amazonas, dans le nord du pays.
Carte des activités au Brésil

Début novembre, TSF avait déjà couvert avec ses activités deux nouveaux centres à Boa Vista : le Rondon III (nouveau centre avec une capacité de 1000 personnes) et celui de Rodiviaria (site stratégique où la majorité des réfugiés arrive lorsqu’ils arrivent dans la ville).          

Depuis le début du projet, 450 opérations de téléphonie ont permis à 189 000 personnes de rester en contact avec leurs proches. Une moyenne de 500 appels et 2 960 minutes par jour démontre l’importance des activités mises en place par TSF pour la population locale.     

Ce nouveau centre de Manaus est le 18eme ouvert par TSF au Brésil au bénéfice des réfugiés vénézuéliens: il s’agit du deuxième centre permanent, avec celui de Boa Vista, où les activités de téléphonie sont conduites tous les jours. En parallèle, grâce à nos équipes mobiles spéciales, composées de personnel local de TSF, les appels sont assurés aussi par rotation plusieurs jours par semaine dans les 16 autres centres et refuges (14 à Boa Vista et 2 à Pacaraima).

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